jeudi 29 septembre 2011

Banon à DSK : Regarde moi bien dans les yeux vieux cochon !

DSK a été confronté jeudi matin à Paris par les policiers à son accusatrice française, Tristane Banon, qui dit avoir été victime d'une tentative de viol en 2003. L'ex-directeur du FMI a maintenu sa version des faits, tout comme son accusatrice, a indiqué à l'AFP un avocat de l'ancien patron du FMI, Me Henri Leclerc.
Voici un scénario possible de la rencontre :
Sous le regard des autorités judiciaires et des avocats des deux camps.
T. Banon rassemblant toutes ses forces et avec courage : Check moi ben dans les yeux vieux mononcle cochon et dis-moi que tu n’as pas essayé de me violer.
DSK visiblement ébranlé et gêné, raclant la gorge à s’étouffer : Voyons petite, ne joue pas à la sainte nitouche, j’ai juste essayé de t’embrasser, te laisser quelques baisers affectifs dans le cou.
T. Banon : Oh mon Taba… T’as pas honte de me mentir en pleine face. Tu veux me faire passer pour une affabulatrice ostie de gros menteur.

samedi 24 septembre 2011

Au pays des Extras, Monsieur Charest est-il le roi ?


Je ne vous aime pas non plus !
J’étais aujourd’hui à la manifestation pour une enquête publique sur la collusion dans l'industrie de la construction organisée par le Mouvement 24 septembre. J’y étais avant tout parce que je veux, comme la majorité des Québécois, que les choses changent mais aussi pour voir si les Québécois vont me faire mentir sur ce que j’avais dit quelques jours plutôt à un ami. Au Québec, on a l’indignation facile, on s’indigne dans les salons, autour des machines à café, autour d’une bière, etc. On s’indigne, avec raison, contre les politiciens : « ce sont des crosseurs, des menteurs, des mafieux, ils gaspillent nos impôts, il faut les crisser dehors… ». L’indignation reste toujours passive sans aboutir sur de véritables mouvements sociaux pouvant influencer le cours des choses. M. Charest est tellement consciente de cette réalité qu’il s’entête à ne pas répondre à la demande du peuple québécois de déclencher une enquête publique sur les magouilles avérées dans le monde de la construction. Vu la gravité de la situation actuelle et la courbe de l’indignation qui a atteint son paroxysme, je m’attendais à voir au moins 100 000 personnes au centre-ville. Mais nous étions peut-être environ 2 000 personnes. C’est un peu loin de mon rêve mais l’ambiance était belle et je considère que c’est un bon début.
La manifestation de cet après-midi est quand même un signe que

jeudi 22 septembre 2011

La publicité trompeuse, une pratique commerciale systémique

De Stéphanie Grammond, La Presse

La publicité trompeuse est un problème endémique dans le commerce de détail. De nombreux commerces affichent systématiquement de faux rabais, selon une vaste enquête d'Option consommateurs dont les résultats ont été dévoilés hier.
L'organisme de défense des consommateurs a déposé des plaintes contre huit détaillants de meubles, soit La Baie, Brault et Martineau, Brick, Dormez-vous, Germain Larivière, Léon, Mattress Mart et Sears.
L'enquête d'Option Consommateurs a fait ressortir différentes pratiques trompeuses. «Certains articles sont en solde tellement souvent

dimanche 18 septembre 2011

La situation de la langue française à Montréal, un débat inutilement alarmiste


Encore une polémique inutile. Nous avons le don au Québec de passer à côté de vrais enjeux et dépenser de précieuses énergies dans la marge.
Une nouvelle étude de l'Office québécois de la langue française (OQLF) vient de révéler que moins de la moitié des Montréalais parleront français à la maison d'ici 2031. Grande révélation devant l'éternel.

Pour commencer, c’est quoi ce concept de « langue parlée à la maison », un concept sympathique pour remplacer celui de langue maternelle. Le concept de langue maternelle comporte une certaine connotation d’exclusion alors que l’autre a l’air plus politiquement correct mais en réalité les deux donnent des résultats statistiques pas tellement différents. N’est-ce pas plus naturel de parler sa langue maternelle à la maison ? J’aurais aimé l’utilisation du concept de « la première langue officielle parlée » qui est plus inclusif et plus juste pour mesurer l’évolution du Français à Montréal.

Quelques données positives et encourageantes pour mitiger cette envolée de données alarmistes qui déchaînent les passions ces derniers jours.
Selon une étude du Conseil supérieur de la langue française (2008), 78% des immigrants connaissent le français en 2006, 68 % l’anglais, et 50 % les deux.
Selon les statistiques du Secrétariat à la politique linguistique, dans la Région métropolitaine de Montréal,

L’Afrique est-elle la nouvelle Asie?

Longtemps perçue comme « l’ultime frontière » dans le monde des affaires internationales, l’Afrique subsaharienne adopte un nouveau statut : celui de marché émergent. Selon les prévisions, le continent africain devrait connaître une croissance annuelle de plus de 5 p. 100, et le Fonds monétaire international a récemment prédit que la croissance de l’Afrique dépassera celle de l’Asie au cours des cinq prochaines années.
L’Afrique est-elle la nouvelle Asie?
Selon une analyse publiée dans la revue The Economist, six des dix économies connaissant la croissance la plus rapide au monde se trouvent en Afrique. La Banque mondiale a conclu récemment que l’Afrique est « à l’orée d’un décollage économique » et que les entreprises non dotées d’une stratégie pour l’Afrique seront laissées pour compte.
CanadExport s’est entretenu avec Lucien Bradet, président et directeur général du Conseil canadien pour l’Afrique, afin de savoir pourquoi les entreprises canadiennes n’accordent pas suffisamment d’attention à l’Afrique. Il attribue cette réticence aux trois mythes suivants :

Afrique : une mine d’or pour les investisseurs canadiens

Par Vitraulle Mboungou
Mines Or Afrique
 Selon les résultats d’un nouveau sondage réalisé par EDC (Exportation et Développement Canada), les exportateurs canadiens sont de plus en plus nombreux à s’installer à l’étranger et cela malgré une baisse de 7,5% des investissements directs canadiens à l’étranger (IDCE) en 2009 (Statistique Canada).
À la fin de cette même année 2009, la valeur de ces IDCE était d’un milliard de dollars répartis à travers 35 pays différents. Les États-Unis et l’Union européenne en restent les principales destinations. Ainsi, en 2009, l’IDCE à destination des  États-Unis était de 44% contre 50% en 2000. Et selon l’indice de confiance commerciale (ICC) semestriel d’EDC, les exportations canadiennes vers ce marché en 2010 étaient

L'Express juge l'intervention de DSK

L'Express juge l'intervention de DSK
Le 18 septembre 2011, l'ex-directeur général du FMI s'exprime sur TF1.

Les journalistes de L'Express ont suivi la prestation de Dominique Strauss-Kahn sur le plateau de TF1, ce dimanche soir. Ils livrent leurs impressions. 
Elise Karlin (service France de L'Express) 
La note: 8/20. Quel beau numéro d'acteur ! Jouée, rejouée, surjouée, toute la première partie de l'interview de Dominique Strauss-Kahn donne le sentiment d'avoir apprise par coeur, jusqu'aux (longs) silences et aux yeux douloureusement baissés. Des phrases toute prêtes, des expressions choisies - l'absence totale de spontanéité met le spectateur mal à l'aise, même s'il était sans doute irréaliste d'avoir attendu autre chose de cet entretien. Jusqu'au moment il où il affirme "Cette légèreté, je l'ai perdue pour toujours", qui sonne comme une mélodramatique tirade de fin, loin du regret sincèrement éprouvé d'avoir "raté un rendez-vous avec les Français". 
Du coup, la deuxième partie de l'interview a une dimension sur-réaliste: le même, qui vient nous faire part de sa grande douleur une minute avant, se trouve soudain lancé dans une explication claire et précise de la crise financière mondiale ! Le tout avec un naturel et un vrai intérêt pour son sujet, qui contraste avec le DSK du début de l'émission.