mardi 17 janvier 2012

Une fausse bande-annonce pour lutter contre le tabagisme !

Le débat : L'utilisation de la peur en publicité sociale est-elle efficace ?
Par mes observations empiriques, je penche plutôt vers le NON. Les études ne sont pas unanimes sur l'efficacité de l'approche non plus. Mais pourquoi dépense t-on autant d'argent des contribuables à chaque année pour ce genre d'intervention qui a prouvé ses limites?



L'article
Le taux de tabagisme stagne à 23 % au Québec et les tentatives d'arrêt tabagique chez les fumeurs ont diminué de 13 points de pourcentage depuis 10 ans. C'est pour réduire l'ampleur du problème du tabagisme que débute aujourd'hui la Semaine québécoise pour un avenir sans tabac qui met de l'avant une campagne publicitaire nouveau genre, présentée sous forme de bande-annonce d'un faux film catastrophe. Une salle d'urgence bondée, 28 victimes par jour au Québec, 100 000 jeunes touchés par le fléau et 10 000 morts par année au Québec sont autant d'éléments utilisés dans la publicité de cette campagne pour décrire ce problème de santé publique majeur.

lundi 16 janvier 2012

Éduc'alcool : Buvez Buvez mais pas plus de 10 ou 15 verres par semaine !


Commentaire : Ce type de campagne peut être intéressant pour la clientèle d'alcolo-dépendants mais je ne suis pas sûr le message véhiculé est pertinent pour les jeunes qui n'ont pas encore commencé par boire.

Lire l'article http://www.arrondissement.com/

Éduc'alcool lance la plus vaste campagne  de son histoire pour réduire la consommation excessive d'alcool
C’est avec l’objectif de faire largement connaître les niveaux de consommation d’alcool à faible risque, vulgarisés par la formule « 2-3-4-0 », qu’Éduc’alcool lance aujourd’hui la plus vaste campagne d’information de son histoire afin de sensibiliser les Québécois à l’importance de ne pas dépasser les limites sécuritaires et pour tenter d’inverser la tendance à l’augmentation des épisodes de consommation excessive au Québec.
Bien que, dans l’ensemble, la très grande majorité des Québécois consomment de l’alcool de manière équilibrée, modérée et responsable, on constate une augmentation de la consommation abusive chez un nombre – limité mais réel – de buveurs. C’est pourquoi, en plus de continuer à promouvoir la modération, Éduc’alcool va désormais la quantifier.


Un comité national d’experts, dont faisait partie la conseillère scientifique d’Éduc’alcool, a élaboré les directives relatives à la consommation d’alcool à faible risque. Elles ont été révisées par trois sommités scientifiques de trois continents et endossées par un nombre impressionnant d’organismes publics et privés. Elles sont désormais LA référence.

jeudi 12 janvier 2012

Viser la parité dans les conseils d’administration des grandes entreprises : un combat indispensable ou un combat d’image ?

Le gouvernement du Québec veut mettre sur pied un comité, la Table des partenaires influents, afin d'inciter les entreprises québécoises inscrites en bourse, à accroître le nombre de femmes au sein de leur conseil d'administration.
Ce comité, coprésidé par l'ancienne ministre libérale Monique Jérôme-Forget et l'ancien PDG de SNC-Lavalin Guy Saint-Pierre, a pour mission de trouver des moyens concrets de promouvoir la présence de femmes dans les conseils d'administration et dans la haute direction des grandes entreprises privées québécoises, cotées en bourse.

La Table des partenaires compte huit membres du monde des affaires :
- Yvon Charest, président et chef de la direction d'Industrielle Alliance
- Jacynthe Côté, chef de la direction de Rio Tinto Alcan
- Paule Gauthier, avocate chez Stein Monast
- Serge Godin, président-directeur général de CGI
- Isabelle Hudon, présidente de la Financière Sun Life pour le Québec
- Hubert T. Lacroix, président-directeur général de Radio-Canada
- Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins
- Brian Levitt, avocat-conseil chez Osler
Une si prestigieuse équipe pour travailler sur une problématique qui relève plus du luxe que d’une nécessité prioritaire dans la situation économique actuelle du Québec.
Pourquoi ne concentrer les efforts sur le processus d’équité salariale en cours dans les entreprises pour garantir que les femmes aient le même salaire que les hommes pour un même type de travail ? Voilà une réelle problématique d’iniquité à corriger.

Au Québec, 14 % des membres des C.A. des 50 grandes entreprises cotées en bourse étaient des femmes en 2007, selon le Canadian Spencer Stuart Board Index 2009. La situation est semblable au Canada.

Pourquoi veut-on limiter l’analyse de la situation des femmes dans le monde des affaires aux 50 plus grandes entreprises du Québec et aux 500 plus grandes entreprises canadiennes alors que le Canada et surtout le Québec est une nation de PME et d’entreprises familiales?