samedi 30 avril 2011

Dernier sondage Angus-Reid : le NPD est entrain d'asphyxier le BLOC au Québec

Dernier jour officiel de la campagne électorale alors que les Canadiens se présenteront aux urnes demain pour élire un nouveau gouvernement, 308 députés, en espérant chez la majorité qu’ils ne devront pas reprendre le même exercice dans deux ans. Sauf que leurs espoirs sont bien minces, considérant qu’un nouveau gouvernement minoritaire s’annonce, dirigé par l’actuel premier ministre Stephen Harper.
Encore samedi, un nouveau sondage montrait que le Nouveau Parti Démocratique arriverait largement en tête des intentions de vote au Québec et consoliderait sa position au second rang au Canada. Si tel est le cas, ce serait la première fois dans l’histoire du pays que les libéraux n’occuperaient ni le pouvoir, ni le rôle d’opposition officielle,
Selon Angus-Reid, pour le compte des quotidiens La Presse et Toronto Star, le NPD récolterait 45% des intentions de vote au Québec contre 26% pour le Bloc Québécois, après répartition des indécis. Le Parti Libéral arriverait troisième avec 16% des voix tandis que le Parti Conservateur obtiendrait seulement 13%.

Au niveau de tout le pays, le Parti Conservateur domine toujours avec 37% d'appuis tandis que le NPD arrive deuxième avec 33% des intentions, suivi du Parti Libéral, loin derrière, avec seulement 19% de soutien.
En plus du Québec, le NPD domine aussi les provinces de l'Atlantique, alors qu'il récolterait 46 % des voix contre 27 % pour les Conservateurs et 25 % pour les Libéraux.
Le sondage a été mené en ligne jeudi et vendredi auprès de 3003 canadiens, dont 705 au Québec, affichant une marge d'erreur est de 1,8 % à l'échelle du pays tandis qu'au Québec elle est de 3,7 %.

vendredi 29 avril 2011

“Le Québec n’a pas besoin d’immigration”, une conclusion exagérée et insidieuse. Partie 2


Les impacts économiques de l’immigration
Mon texte est un regard critique sur le livre « Le remède imaginaire… » de Benoit Dubreuil et Guillaume Marois
Dubreuil et Marois concluent globalement que l’immigration n’a aucun impact significatif sur l’économie des pays d’accueil en se basant essentiellement sur les indicateurs comme le salaire et le PIB/habitant qui ont leurs limites lorsqu’il s’agit d’évaluer la santé économique d’un pays. Même si certaines études révèlent des effets positifs ou potentiellement positifs, ils fabriquent toujours des arguments pour en minimiser la portée. D’ailleurs si le PIB/habitant est un parfait indicateur pour évaluer la performance économique d’un pays, les pays comme le Qatar, le Luxembourg et le Singapour qui forment le top 3 en 2010 (http://fr.wikipedia.org/wiki/PIB_par_habitant ) seraient de loin meilleurs et plus développés que le Canada. Hors, je ne me rappelle pas que le Qatar et le Singapour soient considérés comme des pays développés.
Il faut dire que les conclusions des études que j’ai lues jusqu’à date sont moins catégoriques et plus nuancées que celles des auteurs de ce livre qui ne lésinent pas sur les moyens pour dénigrer l’apport des immigrants à l’économie québécoise même s’il faut faire appel à des raccourcis douteux, et à des affirmations sans fondement scientifique. un immigrant détenant un diplôme universitaire a en moyenne une maîtrise de la langue équivalente à celle d’un Québécois «de souche» détenant un diplôme de cinquième secondaire. ». Elle est bonne celle là, d’une rigueur scientifique déconcertante. Parle t-il d’un Maghrébin, d’un Africain, d’un Chinois ou d’un Européen ? En tout cas, ca ressemble plus à une affirmation gratuite qu’à un fait avéré. Je n’ai pas appris la langue française au Québec mais dans un pays en développement. Fin de la parenthèse.

jeudi 28 avril 2011

“Le Québec n’a pas besoin d’immigration”, une conclusion exagérée et insidieuse. Partie 1

Mon texte est un regard critique sur le livre « Le remède imaginaire, pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec» de Benoit Dubreuil et Guillaume Marois. Il est très long (8 pages) car le sujet et la teneur du livre l’exigent. Pour le moment, je n’en publierai qu’une partie (3 pages) pour ne pas vous écœurer et désolé pour des éventuelles coquilles, je m’endors.
La lecture dans les journaux des titres comme «le Québec n’a pas besoin économiquement et démographiquement d’immigrants » m’a fait cligner les yeux comme la plupart des gens et surtout a piqué ma curiosité. Plus le temps avance, plus j’entends parler de deux sommités du monde scientifique québécois qui ont effectué un travail colossal, arguments en béton à l’appui, quelque chose qui est comparable à une bombe atomique. Cela a suffi pour me convaincre d’aller acheter le livre hier après le boulot. On peut dire sans risque de se tromper que les auteurs et leurs partenaires ont réussi la mise en marché de leur livre. Oui, je l’ai lu et ca m’a pris toute la nuit jusqu’à 2h du matin pour passer à travers ou presque. Je vais essayer le plus possible de me coller à des données scientifiques en citant textuellement des conclusions de recherches existantes, mais de temps en temps un peu d’analyses et d’expériences personnelles peuvent être mises à profit et surtout excusez mon style parfois coloré. A mon humble avis, il y a des fissures dans le béton armé et la bombe peut-être désamorcée, vous n’avez qu’à lire mon texte jusqu’au bout pour vous en convaincre.

mardi 5 avril 2011

Immigration: le rempart à la pénurie de main-d'oeuvre !

Iris Gagnon-Paradis, collaboration spéciale, La Presse

(Montréal) Dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, les entreprises devront avoir recours à l'immigration pour pourvoir certains postes vacants. Mais est-ce que les mesures d'immigration s'arriment bien à leurs besoins ?
Selon les prévisions d'Emploi-Québec, il y aura près de 740 000 emplois à pourvoir au Québec d'ici à 2014, en raison des départs à la retraite et de la création de nouveaux postes. On estime que près de 15% de ces besoins en emploi seront comblés par une main-d'oeuvre nouvellement immigrante.

lundi 4 avril 2011

Pétition en ligne pour la reconnaissances des acquis et diplômes des immigrants au Québec.

Une pétition visant à inciter le Gouvernement à « faciliter les processus de reconnaissance des acquis professionnels des personnes formées à l’étranger et établies dans la province du Québec » est en ligne depuis le 24 mars 2011. Simon Legault, Magalie Grenier, Elodie Porlier, Telki Sanabria, Anamaria Vallejo, Miguel Deshais en sont les instigateurs.
Rappellons que l’Allemagne vient tout juste d’annoncer une bonification de son dispositif.

Les prémisses de la pétition se présentent comme suit :
  • « En considérant que toutes les personnes immigrantes formées à l’étranger sans importer son origine, sa religion et sa conviction politique, ont les compétences nécessaires pour bien répondre aux demandes du milieu de travail québécois,
  • « En considérant les attitudes et capacités professionnelles et humaines des nouveaux arrivants, et leurs capacités en matière d’emploi qualifié dans des domaines spécialisés et la demande présente du marché du travail au Québec,
  • « En considérant la réceptivité et collaboration des ordres professionnels au moment d’étudier et d’homologuer des diplômes obtenus à l’étranger des nouveaux arrivants qui ont à leur actif des années d’expérience dans un domaine précis »…
Plus de Détails sur La Pétition

Au Québec, les immigrants avec un diplôme canadien chôment 2 fois plus que les Natifs

SkillsInfoCompétences

Un des facteurs qui reviennent souvent dans les études qui analysent les difficultés d'intégration des immigrants sur le marché de l'emploi au Québec est la non-reconnaissance des diplômes acquis dans les pays d'origine. Malgré que ce facteur n'est pas négligeable, les données démontrent que le taux de chômage d'immigrants détenant un diplôme universitaire canadien est le double de celui des personnes nées au Canada ayant le même niveau de scolarité.