Au delà des ressources naturelles, l'Afrique attirent désormais les investisseurs étrangers pour d'autres secteurs d'activités comme les services, la distribution, les technologies de l'information et des communications (TIC), etc. Par exemple, les investissements dans le secteur de la téléphonie mobile, principal moteur des TIC sur le continent, sont passés de 8,1 milliards de dollars en 2005 à près de 70 milliards en 2010 selon l'Union internationale des télécommunications (UIT). L'adoption du téléphone mobile a été fulgurante. En 2000, 11 millions d'Africains possédaient un téléphone mobile. Ils étaient près de 200 millions cinq ans plus tard. Désormais, ils sont presque 400 millions. Cette attraction par le contiment africain des investisseurs étrangers est essentiellement due aux possibilités de rendement très élévés, parfois faramineux comparés aux rendements des mêmes investissements dans des pays développés, et surtout à une croissance soutenue de la classe moyenne dans les pays africains, source de consommateurs intéressants et solvables. Il y a cinq ans, en Afrique, "il fallait tout juste six mois pour recouvrer les investissements faits dans l'infrastructure pour de nouveaux clients", confie Marc Rennard, chef des opérations de France Télécom en Afrique et au Moyen-Orient. "Maintenant, il faut plus de deux ans. Mais ça reste très intéressant." Je dirai exceptionnellement intéressant.
Un rapport publié par le cabinet d'experts-conseil McKinsey, estime que tout comme l'Inde, l'Afrique compte environ 50 millions de ménages appartenant à la classe moyenne (c'est-à-dire disposant d'un revenu annuel d'au moins 20 000 dollars). Une étude de l'Agence française de développement affirme pour sa part qu'un Africain sur 10 est déjà un consommateur solvable.
Je voulais partager avec vous l'article suivant, publié par André-Michel Essoungou, qui traitent de l'engouement des investisseurs étrangers pour l'Afrique.
Source: http://www.un.org/
Surprise et incrédulité. Telles sont, début 2010, les réactions suscitées par une annonce inattendue de la compagnie américaine Wal-Mart. En faisant alors état de son intention d'acquérir la sud-africaine Massmart, pour 4,2 milliards de dollars, la plus importante chaîne de grande distribution du monde a, il est vrai, rompu avec une tendance dominante. En Afrique, les investisseurs étrangers se dirigent en priorité vers les richesses du sol et du sous-sol. Les bénéfices sont supérieurs. En effet, ce sont les industries extractives, et le secteur pétrolier en particulier, qui ont bénéficié de la croissance des investissements étrangers directs (IED) sur le continent au cours de la décennie écoulée (voir Afrique renouveau, janvier 2005).
Surprise et incrédulité. Telles sont, début 2010, les réactions suscitées par une annonce inattendue de la compagnie américaine Wal-Mart. En faisant alors état de son intention d'acquérir la sud-africaine Massmart, pour 4,2 milliards de dollars, la plus importante chaîne de grande distribution du monde a, il est vrai, rompu avec une tendance dominante. En Afrique, les investisseurs étrangers se dirigent en priorité vers les richesses du sol et du sous-sol. Les bénéfices sont supérieurs. En effet, ce sont les industries extractives, et le secteur pétrolier en particulier, qui ont bénéficié de la croissance des investissements étrangers directs (IED) sur le continent au cours de la décennie écoulée (voir Afrique renouveau, janvier 2005).
Un rapport* de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) révèle qu'à l'image de Wal-Mart, un nombre croissant de grands investisseurs parient sur la plus importante des richesses dont dispose le continent : les Africains eux-mêmes.
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