Par Vitraulle Mboungou
Selon les résultats d’un nouveau sondage réalisé par EDC (Exportation et Développement Canada), les exportateurs canadiens sont de plus en plus nombreux à s’installer à l’étranger et cela malgré une baisse de 7,5% des investissements directs canadiens à l’étranger (IDCE) en 2009 (Statistique Canada).
À la fin de cette même année 2009, la valeur de ces IDCE était d’un milliard de dollars répartis à travers 35 pays différents. Les États-Unis et l’Union européenne en restent les principales destinations. Ainsi, en 2009, l’IDCE à destination des États-Unis était de 44% contre 50% en 2000. Et selon l’indice de confiance commerciale (ICC) semestriel d’EDC, les exportations canadiennes vers ce marché en 2010 étaient
de 87% contre 55% pour le continent européen, tandis qu’elles explosaient sur les marchés des pays émergents des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) avec 44% des parts de ces exportations. Pour autant, malgré ces bons chiffres concernant les exportations canadiennes vers les pays du BRIC, l’IDCE vers ces mêmes pays stagne autour des 2% depuis près de deux décennies et 4% pour les pays africains. Une situation d’autant plus incompréhensible qu’une étude de l’indice de confiance d’Exportation et Développement Canada datant de fin 2007, faisait de l’Afrique, la deuxième région au monde au profil de risque le moins élevé.
Le secteur de l’énergie, minier en particulier, et les services financiers constituent les principales industries dans lesquelles les Canadiens investissent en masse à l’étranger et spécialement en Afrique. Ainsi en 2009, les actifs miniers canadiens à l’étranger (AMCE) étaient d’une valeur de 109 milliards de dollars répartis dans 123 pays différents. Presque la moitié était localisée dans trois pays principaux qui sont le Mexique avec 185 sociétés canadiennes représentant 18,3 milliards de dollars, le Chili avec 48 sociétés canadiennes représentant 16,5 milliards de dollars et enfin les États-Unis avec 263 sociétés canadiennes représentant 15,5 milliards de dollars. Aucun des pays africains ne se trouvait dans cette « Top liste » des AMCE. Pourtant, il semblerait que le Canada soit devenu, en une vingtaine d’années, le leader mondial sur ce continent en matière d’investissements miniers avec près de 21 milliards de dollars investis en 2010 comme l’indique un document du ministère des Ressources naturelles du Canada. Ce dernier montre la montée en puissance des investissements canadiens sur le continent africain dans ce secteur minier jusqu’ici dominé par les Américains, les Européens, les Russes, les Sud-Africains et les Asiatiques. De 233 millions de dollars en 1989, ces investissements sont ainsi passés à 635 millions en 1995 contre 6,08 milliards en 2005 et 14,7 milliards en 2007 avant d’atteindre en 2010, les 21 milliards dollars.
En plus des investissements dans le secteur minier, il faut noter également l’importance des exportations canadiennes vers l’Afrique. Selon Statistique Canada, les exportations des marchandises étaient d’une valeur d’un milliard de dollars en 2000 contre 4 milliards en 2008. Malheureusement, Statistique Canada tient seulement compte des données sur les exportations de marchandises et non des services qui sont tout aussi importants. Il est donc très difficile d’établir un portrait exact de l’ensemble des exportations canadiennes vers le continent africain. Cependant, selon le document du ministère des ressources naturelles, en 2001, les entreprises canadiennes (tous secteurs confondus) menaient des opérations dans 24 pays africains contre 35 en 2007. Et 92% de ces investissements étaient essentiellement concentrés dans 8 pays, notamment l’Afrique du Sud (25%), la République Démocratique du Congo (17%), Madagascar (13%), la Zambie (10%), la Tanzanie (9%), le Ghana (6,5%), le Burkina Faso (4,7%) et la Mauritanie (3%).
À la fin de cette même année 2009, la valeur de ces IDCE était d’un milliard de dollars répartis à travers 35 pays différents. Les États-Unis et l’Union européenne en restent les principales destinations. Ainsi, en 2009, l’IDCE à destination des États-Unis était de 44% contre 50% en 2000. Et selon l’indice de confiance commerciale (ICC) semestriel d’EDC, les exportations canadiennes vers ce marché en 2010 étaient
de 87% contre 55% pour le continent européen, tandis qu’elles explosaient sur les marchés des pays émergents des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) avec 44% des parts de ces exportations. Pour autant, malgré ces bons chiffres concernant les exportations canadiennes vers les pays du BRIC, l’IDCE vers ces mêmes pays stagne autour des 2% depuis près de deux décennies et 4% pour les pays africains. Une situation d’autant plus incompréhensible qu’une étude de l’indice de confiance d’Exportation et Développement Canada datant de fin 2007, faisait de l’Afrique, la deuxième région au monde au profil de risque le moins élevé.
Le secteur de l’énergie, minier en particulier, et les services financiers constituent les principales industries dans lesquelles les Canadiens investissent en masse à l’étranger et spécialement en Afrique. Ainsi en 2009, les actifs miniers canadiens à l’étranger (AMCE) étaient d’une valeur de 109 milliards de dollars répartis dans 123 pays différents. Presque la moitié était localisée dans trois pays principaux qui sont le Mexique avec 185 sociétés canadiennes représentant 18,3 milliards de dollars, le Chili avec 48 sociétés canadiennes représentant 16,5 milliards de dollars et enfin les États-Unis avec 263 sociétés canadiennes représentant 15,5 milliards de dollars. Aucun des pays africains ne se trouvait dans cette « Top liste » des AMCE. Pourtant, il semblerait que le Canada soit devenu, en une vingtaine d’années, le leader mondial sur ce continent en matière d’investissements miniers avec près de 21 milliards de dollars investis en 2010 comme l’indique un document du ministère des Ressources naturelles du Canada. Ce dernier montre la montée en puissance des investissements canadiens sur le continent africain dans ce secteur minier jusqu’ici dominé par les Américains, les Européens, les Russes, les Sud-Africains et les Asiatiques. De 233 millions de dollars en 1989, ces investissements sont ainsi passés à 635 millions en 1995 contre 6,08 milliards en 2005 et 14,7 milliards en 2007 avant d’atteindre en 2010, les 21 milliards dollars.
En plus des investissements dans le secteur minier, il faut noter également l’importance des exportations canadiennes vers l’Afrique. Selon Statistique Canada, les exportations des marchandises étaient d’une valeur d’un milliard de dollars en 2000 contre 4 milliards en 2008. Malheureusement, Statistique Canada tient seulement compte des données sur les exportations de marchandises et non des services qui sont tout aussi importants. Il est donc très difficile d’établir un portrait exact de l’ensemble des exportations canadiennes vers le continent africain. Cependant, selon le document du ministère des ressources naturelles, en 2001, les entreprises canadiennes (tous secteurs confondus) menaient des opérations dans 24 pays africains contre 35 en 2007. Et 92% de ces investissements étaient essentiellement concentrés dans 8 pays, notamment l’Afrique du Sud (25%), la République Démocratique du Congo (17%), Madagascar (13%), la Zambie (10%), la Tanzanie (9%), le Ghana (6,5%), le Burkina Faso (4,7%) et la Mauritanie (3%).
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