Je vous parlerai de la genèse du projet de vélo libre service sans nommer nécessairement des gens ou des organisations parce que le projet est devenu éminemment politique, une vraie patate chaude. Mais au fond, quand on cherche, on trouve.
L’idée est partie d’un regroupement d’organismes de développement local et de soutien à l’entrepreneuriat. Dans le processus, tous les acteurs majeurs du transport durable du Québec ont été consultés. Une étude d’opportunités avait même été réalisée par une firme réputée dans la gestion du transport durable pour la mise en place du projet de vélo libre service dans un arrondissement donné de Montréal. L’étude de marché de Montréal démontrait un intérêt du public envers ce mode de transport. La grande majorité de la population (93 %) estime que l’usage du vélo devrait être encouragé en milieu urbain. Tous les principaux cas de services de vélo libre service dans le monde ont été analysés et comparés afin de ressortir les forces et faiblesses de chaque projet et donc ainsi éviter au projet montréalais de commettre des erreurs commises ailleurs, notamment en Europe. On est loin ici d’un projet tombé du ciel.
Constats émanant de l’étude préliminaire.
Constats émanant de l’étude préliminaire.
Des systèmes de location de vélos en libre-service (SVLS) ont été implantés en grand nombre à travers l’Europe depuis la fin des années 1990.
Leurs avantages